Je m'appelle Pamela, je suis infirmière depuis 2005 et maman de cinq enfants, quatre garçons de 2009, 2010, 2014,2019 et une fille de 2013.
A la naissance de mon premier garçon, j'ai suivi ce que font la plupart des jeunes parents : j'ai acheté une jolie chambre, un tour de lit très cher et j'ai décoré avec soins les murs de la chambre de mon futur bébé. Lorsque mon fils est né, je me suis mise en tête que si je le portais trop, il deviendrait très vite dépendant de moi. Appliquant ce principe à la lettre, dès la maternité je me suis FORCEE à ne pas trop le prendre sur moi. Bien qu'instinctivement, j'avais l'envie et le besoin de le porter. De même, à domicile, dès l'instant où il s'endormait sur moi, j'allais rapidement le poser dans sa chambre. Lorsqu'il était réveillé, j'avais pour habitude de le poser dans le relax dans l'objectif qu'il ne s'habitue pas à être constamment dans mes bras. 15 mois plus tard, mon deuxième est arrivé et j'ai voulu appliquer la même attitude. A la différence de mon premier, mon deuxième pleurait énormément. De plus, j'avais forcément moins de temps et de moyens pour gérer le quotidien, pour répondre à toutes les demandes et pour calmer les pleurs du deuxième. Rapidement, je me suis sentie débordée, incapable de satisfaire les deux enfants en même temps et coupable de ne pas donner autant d'amour aux deux. J'ai alors tenté le porte-bébé dit "classique". Ainsi, je pouvais utiliser mes deux mains et me faciliter l'existence. Cependant, après 20 min. de portage, j'ai commencé à souffrir de maux de dos. Après quelques essais, la charge dorsale et les douleurs qui y étaient liées étaient si importantes que j'ai fini par abandonner l'idée du porte-bébé. Quelques années plus tard, ma fille est venue au monde. Une voisine, nurse de formation, m'a proposé de me prêter son écharpe. Elle m'a montré une technique de nouage la plus fréquemment présentée par les sages-femmes: le nœud "croisé simple". Cette première expérience me marqua à jamais. Ce fut pour moi une vraie révélation. Ne voulant pas faire d'erreur, j'ai décidé de suivre un cours de portage pour apprendre comment bien porter. Anna Sukyart, que je savais monitrice de Portage à Payerne, m'a présenté une manière différente de nouer, plus adaptée à un nouveau-né : "l'enveloppé croisé" et expliqué les théories sur l'attachement. J'ai ainsi pu expérimenter le Portage dans sa globalité et partager avec elle mon ressenti. Son accompagnement bienveillant a fait naître ma passion du Portage et je l'en remercie de tout cœur. |
Après 9 mois passés dans mon ventre, sa place était bien là: blottie contre moi, en sécurité physique et affective. J'ai très vite pris goût au Portage et à tous ses indéniables avantages:
Si seulement j'avais connu ce moyen de Portage plus tôt...
J'ai réalisé que le Portage gagnait à être reconnu dans une société où l'on demande aux femmes et aux hommes d'assumer sur tous les fronts et tous les domaines. J'avais alors envie de partager mon expérience et transmettre ce fabuleux moyen d'alléger le quotidien dans le respect de la physiologie de l'enfant et des parents.
Dans cet objectif, j'ai entrepris une formation pour développer mes connaissances et compétences dans le domaine du Portage afin d'enseigner. J'ai suivi cette formation sur Genève auprès de l'association : "Porter son enfant tout un art". A travers cette formation, j'ai appris à porter un nouveau regard sur le lien mère-enfant et parents-enfant. J'y ai fait des découvertes surprenantes que je vous transmettrai lors de ma partie théorique.
J'ai compris que pour pouvoir s'épanouir et se développer pleinement, les bébés ont besoin d'être en sécurité physique et psychique. Contrairement aux idées reçues, un enfant qui reçoit suffisamment de chaleur, de sécurité, qui est assez porté, ne deviendra pas capricieux, au contraire, il pourra plus tard mieux se détacher. Il développera une plus grande confiance en lui et s'intégrera mieux socialement. J'aimerais par là vous inviter à changer cette vision du monde caricaturale sur les bébés portés, à redevenir des porteurs actifs, à écouter notre instinct et non les idées ou les normes de notre société occidentale :
Nous n'avons pas besoin de nous JUSTIFIER D'AIMER PORTER NOS ENFANTS et nous pouvons, malgré tout, rester libres et assumer notre quotidien.
Par le récit de mon expérience, j'espère vous avoir donné l'envie de goûter à la magie du portage physiologique...
- Je pouvais m'occuper des deux grands, car j'avais mes deux mains libres.
- Je ne souffrais pas de douleurs dorsales, malgré ma fragilité physique à ce niveau.
- Je pouvais passer par les escaliers. Je n'avais plus besoin de porter ma poussette bien trop lourde ou d'essayer de la faire entrer dans la voiture.
- Je parvenais à apaiser son besoin de proximité physique et son désir de découvertes.
- Je pouvais vaquer à mes occupations, malgré les réputés "pleurs du soir".
Si seulement j'avais connu ce moyen de Portage plus tôt...
J'ai réalisé que le Portage gagnait à être reconnu dans une société où l'on demande aux femmes et aux hommes d'assumer sur tous les fronts et tous les domaines. J'avais alors envie de partager mon expérience et transmettre ce fabuleux moyen d'alléger le quotidien dans le respect de la physiologie de l'enfant et des parents.
Dans cet objectif, j'ai entrepris une formation pour développer mes connaissances et compétences dans le domaine du Portage afin d'enseigner. J'ai suivi cette formation sur Genève auprès de l'association : "Porter son enfant tout un art". A travers cette formation, j'ai appris à porter un nouveau regard sur le lien mère-enfant et parents-enfant. J'y ai fait des découvertes surprenantes que je vous transmettrai lors de ma partie théorique.
J'ai compris que pour pouvoir s'épanouir et se développer pleinement, les bébés ont besoin d'être en sécurité physique et psychique. Contrairement aux idées reçues, un enfant qui reçoit suffisamment de chaleur, de sécurité, qui est assez porté, ne deviendra pas capricieux, au contraire, il pourra plus tard mieux se détacher. Il développera une plus grande confiance en lui et s'intégrera mieux socialement. J'aimerais par là vous inviter à changer cette vision du monde caricaturale sur les bébés portés, à redevenir des porteurs actifs, à écouter notre instinct et non les idées ou les normes de notre société occidentale :
Nous n'avons pas besoin de nous JUSTIFIER D'AIMER PORTER NOS ENFANTS et nous pouvons, malgré tout, rester libres et assumer notre quotidien.
Par le récit de mon expérience, j'espère vous avoir donné l'envie de goûter à la magie du portage physiologique...
Formations complémentaires :
- 25 mai 2015 : portage et bébé RGO (reflux gastro-œsophagien)
- 22 novembre 2015 : psychomotricité
- 25 janvier 2016 : portage et prématurité
- 5 juin 2016 : portage de jumeaux
- 9 octobre 2016 : portage pour la formation des professionnels de la santé et du social
- 20 mai 2017 : Portage et Handicap